Quelques fois, le dessin seul s’avère la meilleure façon de creuser, de libérer la vision intérieure que nous entretenons d’une chose. Il est dit que notre vision n’est pas l’interprétation intellectuelle des émanations lumineuses perçues du monde externe, mais plutôt le constat de ce qui discorde entre ce que l’on voit et ce que l’on s’attend à voir. Il me semble que le dessin est un exercice qui nous permet de départager ces deux “visions”. Nous pouvons alors choisir celle qui nous convient, en toute connaissance de cause.
Pour leur capacité à encoder des valeurs anthropomorphiques à notre insu, j’ai surtout choisi de dessiner des animaux.